Ordre de mission [Ukitake]

Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 30/05/2008

Après avoir quitté les quartiers où s'était tenue la réunion, Ukitake et Shunsui avaient fait ensemble une partie du chemin menant à leurs divisions respectives. Le premier capitaine avait la mine sombre. L'heure était grave : le Seireitei n'avait vraiment pas besoin de ce genre d'incident, surtout après les récents évènements! C'était le moment où toutes leurs troupes devaient se préparer à affronter l'armée d'Aizen, dont ils ignoraient encore tout. Un trouble interne ne ferait que les affaiblir inutilement.
Voyant l'air de son vieil ami, Shunsui avait cherché à détendre l'atmosphère en racontant quelques anecdotes d'un ton léger. Le capitaine de la huitième division se préoccupait tout autant que lui de l'affaire en cours, mais il ne servait à rien de s'inquiéter : qu'ils gardent la tête froide et ils règleraient tout ceci rapidement, il n'en doutait pas, disait-il. Ukitake lui adressa un sourire reconnaissant, mais Shunsui n'en fut pas dupe : son intervention n'avait pas dissipé les craintes de l'autre capitaine.

Dès qu'Ukitake atteignit sa capitainerie, les cris de ses deux énergumènes de troisièmes sièges l'accueillirent.

"Capitaaaine ! s'écria Kiyone, poussant Sentarô pour se présenter la première.
- Pousse-toi, macaque ! beugla Sentarô en l'écartant à son tour.
- Toi-même, face de singe!
- Qui tu traites de singe ?!
- Calmez-vous, vous deux...," ordonna Ukitake dans un soupir, sentant poindre un terrible mal de tête.

Kiyone et Sentarô cessèrent aussitôt leurs chamailleries et s'inclinèrent devant leur capitaine, non sans se jeter des regards en coin et maugréer entre leurs dents. Il n'y avait dans leur manège aucune réelle agressivité, Ukitake le savait bien : ses lieutenants étaient pleins de vie et bourrés de bonnes intentions, voilà tout. Enfin, parfois il aurait aimé que leur enthousiasme soit un peu moins débordant...
Le capitaine traversa ses quartiers, suivi par les deux autres, moins bruyants depuis qu'ils avaient été repris - mais cela ne durait jamais très longtemps. Parvenu à son bureau - une table basse sur laquelle était disposés des liasses de feuilles, des rouleaux ainsi que le nécessaire pour écrire -, Ukitake y prit place, veillant à ne pas s'agenouiller sur son manteau blanc. Se saisissant d'un pinceau dont il trempa la pointe dans l'encre, il rédigea une rapide missive à l'intention de l'intention de certains shinigami de sa division. Quand ce fut prêt, il tendit le papier à ses subordonnés par-dessus la table. Sentarô fut le plus rapide à l'attraper.

"Ah ha !" fit-il, très fier de lui.

Ukitake sourit devant la mine toute déconfite de Kiyone, avant de leur préciser :

"Commencez par remettre ce message à Ishimaru Ashido. Je pense que vous saurez où le trouver.
- À vos ordres !" répondirent en coeur ses deux lieutenants, qui partirent aussitôt à la recherche du destinataire de la missive.

Resté seul, Ukitake attrapa la bouilloire placée non loin de lui. Kiyone, ou Sentarô, avaient fait chauffer l'eau en prévision de son retour. Sur la table, il y avait même un plateau avec sa tasse habituelle. Tandis qu'il se servait en thé, le capitaine se dit qu'il les remercierait quand ils reviendraient. Ses lieutenants avaient souvent ce genre d'attentions à son égard.
Ses deux mains se réchauffant au contact de la tasse, le capitaine attendait tranquillement que sa boisson refroidisse un peu avant de la déguster, quand une douleur bien connue se réveilla dans sa poitrine. Sentant venir une nouvelle quinte de toux, il plaqua l'une de ses mains sur sa bouche. Il toussa pendant quelques minutes, ses épaules agitées de soubresauts, jusqu'à ce que la crise soit passée. Écartant ses doigts de son visage, il vit que quelques taches de sang maculait la paume de sa main. Sans sourciller, il attrapa simplement un mouchoir et l'essuya, sans oublier de le passer également sur ses lèvres : inutile d'inquiéter inutilement ses subordonnés, il était capable de gérer ça. Tant qu'il y pensait, il lui faudrait bientôt retourner voir dame Unohana pour qu'elle lui redonne les herbes médicinales nécessaires au breuvage qu'il devait prendre régulièrement.
C'est comme si de rien n'était qu'Ukitake dégusta son thé, patientant jusqu'à l'arrivée du shinigami qu'il avait mandé et qui ne devrait plus tarder à le rejoindre.

Ashido était tranquillement assis sur le toi d’un des bâtiments de la treizième division, sa guitare entre les main, emplissant l’atmosphère d’une mélodie encre incertaine que le Shinigamis tentait depuis plusieurs heures de composer. Son esprit se heurtait à un problème de dissonance du à une structure hasardeuse de la mélodie qu’il ne parvenait pas è résoudre malgré lui. Le ciel bleu et le soleil qui chatouillait gentiment son visage ne l’aidait pas vraiment non plus, le distrayant dan ce qu’il considérait comme tâche presque sacré. Et la gourde de saké désespérément vide pendant à sa ceinture n’était pas non plus un allier des plus précieux. Mais qu’importe, le Shinigamis à la guitare étais décider à ne pas se laisser faire et à dompter les caprices de la musique. Il y a des jours comme ça…
Ses longs cheveu rouge battait lentement au rythme d’une brise rafraichissante, son regard ce perdant dans l’infinité azur des cieux du Seireitei semblait fixé avec insistance un point inexistant preuve de sa totale concentration. Plus rien n’existait à part les note que ses doit pinçant les cordes faisait naître sur son instrument. C’est parce qu’il était dans cet état précisément, son ouïe tendue à l’extrême qu’il n’eut aucun mal à repérer et à identifier les cris et la cavalcade tonitruante de Kiyone et Sentarô qui de toute évidence se dirigeait vers lui. Il grommela quelques malédiction à leur encontre mécontent de devoir sortir de cet état de transe, persuader que sans l’intervention de ce véritable troupeau d’éléphant, la dernière pièce du puzzle se serait mise en place. C’est en soupirant qu’il se releva et passa sa guitare dans son dos, prêt à recevoir l’arrivé des deux serviteur un peu trop zélé d’Ukitake-Taishô. D’ailleurs il semblait nécessaire qu’il trouve un autre endroit désormais pour se retirer et composer (ou effectuer ses sacro sainte sieste). Avec le brouhaha que faisait ces deux là il pouvait être sûr que pratiquement tout le Seireitei savait ou il se cachait maintenant.

Kiyone émergeait subitement en rampant dans son champ de vision juste en bas du toit…Bientôt repousser par Sentarô qui appuyait fermement sur la tête de cet dernière. Il les laissa continuer leur simagrée jusqu’à ce qu’il arrive à lui, les observant d’un œil distrait et là. Arriver à lui et alors qu’il croyait les voir enfin calmé, il constata avec surprise que les deux Shinigamis se disputaient avec véhémence pour savoir lequel des deux allait délivrer le message qu’il semblait devoir lui remettre. Soupirant une nouvelle fois il déposséda au passage les deux énergumène du message avant qu’il ne s’entre tue et l’ouvrit, devant la mine déconfite et honteuse de ce qui devait lui faire office de lieutenant. Ses yeux s’illuminèrent d’une petite lueur d’intérêt lorsqu’il compris qu’il s’agissait d’une mission qui devait lui être confié.

Et bien voilà de quoi me distraire un peu et m’éloigner de ces deux fou furieux qui ne cesse de troubler la tranquillité de notre division…Ba !Ça ne peut que me faire du bien.

Qui plus est la perspective d’allez chercher ses consignes dans le bureau de son capitaine le mettait de bonne humeur. D’une part cela voulait dire qu’il était dans une plus ou moins bonne santé et d’autre part, il affectionnait beaucoup ce dernier au point qu’il considérait chacune de leur rencontre comme un moment privilégié. Ce n’était un ami non, il n’était qu’un Shinigamis, mais c’était un personnage fascinant. Ignorant Kiyone et Sentarô qui avait repris de plus belle leur duel, il sauta au bas du toi et pris la direction du bureau de son Taishô, bientôt suivi par les deux aide de camp de ce dernier qui avait semble-t-il enfin décidé de se taire. Il sourit goûtant momentanément au bref et apaisant silence qui régnait sachant que ça ne durerait pas longtemps. Il ne mît pas longtemps à arriver au pavillon central de la division ou se trouvait le bureau du capitaine. Il connaissait ce chemin par cœur, et l’odeur de thé et d’herbe médicinal qui régnait en permanence autour de la retraite d’Ukitake-Taishô lui indiqua bientôt qu’il approchait enfin.

Dieu merci se dit-il, en jetant un coup d’œil désabusé au deux autres qui se chamaillait une nouvelle fois.

Il écarta doucement les portes du bureau et y entra sourire au lèvre cachant tant bien que mal, l’énervement que commençait sérieusement provoquer en lui les deux Shinigamis.

« Ohayo Ukitake-Taishô ! Comment allez-vous aujourd’hui. Vous avez ‘air en bonne forme ! J’ai bien reçu votre message même si je dois avouer que je n’ai jamais connu de coursier aussi fatiguant. »

Il sourit sincèrement devant l’expression outré de Kiyone et Sentarô et se permis un rire léger pour détendre un peu ces deux véritable boule de nerf, puis s’assit tranquillement devant le bureau de son capitaine, ôtant sa guitare et son Zanpakutôh (qu’il portait toujours dans le dos lorsqu’il était au Seireitei) les plaçant à côté de lui, comme le voulait l’usage. Ashido s’inclina brièvement puis souriant attendit patiemment que son Taishô prenne la parole.

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La tasse était vide quand Ashido poussa doucement les portes de son bureau, suivi de près par Sentarô et Kiyone qui ne parurent pas très heureux de la remarque qu'on leur fit en arrivant ; ils n'étaient cependant pas puériles au point de prendre la mouche pour si peu, et le rire d'Ashido était sincère. Kiyone gonfla ses joues, Sentarô croisa les bras d'un air fier, et ce fut tout. Ukitake détailla rapidement le shinigami qui prenait place devant lui. Un sourire avenant flottait toujours sur les lèvres d'Ashido, lui donnant un air amical qui faisait que l'on se sentait tout de suite à l'aise en sa présence. Il se débarrassa sans se presser de son zanpakutô et de l'instrument de musique dont son capitaine ne l'avait jamais vu se séparer, pas même lorsqu'il partait en mission. Il avait dit que cela s'appelait "une guitare". Ukitake l'avait déjà entendu en jouer ; certains jours où il devait rester alité, les notes claires de cet instrument lui étaient parvenues du dehors, rythmant les longues heures pendant lesquelles il ne pouvait se lever. Il n'avait jamais appris à connaître Ashido personnellement, mais cet homme possédait sa petite réputation au sein de la treizième division, et pour avoir lu les rapports le concernant, Ukitake savait qu'il s'agissait d'un bon élément ; quoique parfois un peu dissipé, il était indéniable qu'il était de ceux sur qui on peut compter. C'était la raison pour laquelle il l'avait fait venir.
Le capitaine rendit son salut à Ashido d'un hochement de tête. Comme beaucoup, il lui parlait de sa santé... Ukitake n'ignorait pas que ses hommes se préoccupaient souvent de son état ; sans chercher à leur cacher la vérité, il s'arrangeait toujours ne pas avoir l'air trop mal en point, même dans un moment comme celui-ci, où la douleur n'avait pas quitté sa poitrine.

"Je te remercie d'être venu si vite, Ishimaru, lui dit-il, non sans adresser un petit sourire à Sentarô et Kiyone par-dessus l'épaule de l'autre shinigami, Je vais avoir besoin de toi pour..."

Il s'interrompit brièvement pour tousser. Aussitôt, ses lieutenants se précipitèrent vers lui, mais il leva une main pour les arrêter : ce n'était rien, ça allait passer.

"Capitaine, fit Sentarô entre ses dents.
- Ishimaru, reprit brutalement Ukitake, coupant son subordonné, Comme nous tous, tu as entendu l'alerte qui a été donnée un peu plus tôt et connaît la menace qui pèse en ce moment-même sur le Seireitei."

Tandis qu'il parlait, ses yeux restaient plantés dans ceux, argentés, de son interlocuteur. Son visage était grave.

"En revenant ici, un papillon de l'Enfer m'a averti que le gardien de la Porte Ouest du Seireitei avait été retrouvé, blessé et inconscient. Le portail qu'il était chargé de surveiller a été détruit, ce qui veut dire que les shinigami qui se sont échappés de la douzième division se trouvent maintenant en liberté dans le Rukongaï."

Il marqua une pause.

"Ishimaru, j'aimerais qu'en partant de la Porte Ouest, tu te rendes dans le premier district et que tu retrouves la trace de ces hommes. À moins que tu n'aies pas d'autre choix, évite toute confrontation : il se peut qu'ils ne savent pas ce qu'ils font, de plus nous ignorons encore si la folie qui les a pris leur confère des capacités spéciales, contre lesquelles il serait difficile de lutter."

Ukitake déglutit péniblement. Il avait pâli, et quelques gouttes de sueur perlaient sur son front, mais son visage conservait la même expression déterminée, et rien dans son attitude ne laissait transparaître la faiblesse qu'il ressentait à coup sûr.

"À moins que tu n'aies des question, mets-toi en route sur le champ, acheva-t-il, D'autres éclaireurs devraient te rejoindre pour t'épauler, sans doute envoyés par d'autres divisions. Je te souhaite bonne chance, Ishimaru."

Il ne lui demanda pas de faire preuve de prudence : Ashido n'était plus un enfant.
Le capitaine remarqua alors que Kiyone, d'un geste discret, lui suggérait de passer sa main sur son menton, ce qu'il fit. Quelque chose d'humide teinta ses doigts. Depuis sa dernière quinte de toux, un mince filet de sang avait coulé de la commissure de ses lèvres.
Si son état empirait, et si par malheur la situation venait à dégénérer... non, ce n'était vraiment pas le moment.

Ashido écoutait son capitaine calmement, ses yeux argentés rivé dans ceux de son capitaine. Malgré ses efforts et contrairement à ce qu'il avait déclaré un peu plus tôt, Ukitake semblait faible aujourd'hui et la quinte de tous aussi surprenante qu'immédiate qui l'avait saisi en était la preuve. Il y avait bien des injustices dans un monde comme dans l'autre qui régnait. Mais à ses yeux il n'y en avait pas de plus grande que celle-là. Un homme au coeur si généreux et débordant d'humilité et de sagesse...Comment le destin pouvait-il le frappé si durement. Il admirait profondément cet homme, qui malgré sa maladie ne baissait jamais les bras et gardait toujours le sourire. Lui qui avait connu tant de malheur. Comme pour beaucoup dans la Treizième division, il était le symbole d'une voie à suivre. Pas un modèle, ou en tout cas pas pour lui, car il n'avait que faire d'un modèle, mais un exemple pour tous, c'était là une certitude.

Son visage grave malgré le mal qui le rongeait lui faisait cependant oublié tous ces tracas qui n'étaient certainement pas à l'ordre du jour. Ashido avait bien sûr entendu l'alarme qui était passé dans chaque division. Encore une bévue de la douzième pensa-t-ilVoilà qui ne va pas arranger nos affaires ! . La situation semblait pourtant plus préoccupante que ce qu'il imaginait, que pouvait donc bien avoir ces Shinigamis en fuite de si terrible pour qu'il pose ainsi une tel inconnue quant à leurs forces. Il ne s'agissait donc pas seulement d'une bande dégénérer qu'ils fallaient retrouvés et neutralisé. Apparemment il était plus dangereux que ça, la preuve étant que son Taishô venait de lui demander de n'engager aucun combat. Cela dit seul, il est vrai que c'était en soi bien plus prudent.

Il attendit patiemment que le capitaine ait fini pour hocher la tête, signe qu'il avait bien reçu et enregistrer les informations donné. Si les fugitifs étaient parti en direction du premier district il ne devrait pas avoir trop de mal à les localiser. En espérant que « pas trop de mal » ne signifie cependant pas qu'il ait plongé dans le désarroi ce même district. Le véritable problème serait cependant qu'il ait déjà franchi à leur actuelle le district et s'en trouve dans un autre. Ce qui restait une option sérieuse...Après quelques instants de réflexion où il ne pût s'empêcher de se gratter le menton (recouvert d'une barbe de quelques jours à peine) en regardant le plafond. Il se rendit compte que l'attention de la salle était braquée sur lui et (non sans que le rouge lui monte légèrement aux joues) il se répandit de suite en excuse, partant à nouveaux d'un rire frac et amusé qui ne pouvait que détendre des mines si sombre. Puis redevenant sérieux (on lui avait parfois avoué que lorsqu'il l'était, son visage changeait du tout au tout, l'expression grave et sombre qui y était alors gravé étant presque effrayante), répondit enfin à son capitaine.

« Et bien...Voilà ne prête guère à sourire Taishô, mais ne vous inquiétez pas plus, je vais m'occuper de ça tous de suite et régler cette affaire. Je pars immédiatement pour le premier district. Il faudra juste s'assurer que les renforts soient prêts au cas ou... La confrontation serait inévitable. Je suis un bon combattant et peux faire preuve de toute la bonne volonté du monde mais, à trois contre un... Je risque d'avoir du boulot ! »

Il sourit encore une fois puis saluant une dernière fois son capitaine, se leva et replaça sa guitare dans son dos et son Zanpakutôh...A sa taille cette fois, signe qu'il partait en mission et qu'il était près à tous instant à en faire usage. Il caressa pensif le manche d'Inazuma qui vibrait déjà de cette envie caractéristique d'en découdre et qui d'une certaine façon l'horrifiait puis le visage fermé, désormais concentré sur son objectif tourna le dos à l'assemblée présente et se dirigea vers la sortie. Arrivé dans l'embrasure de la porte, il ébouriffa ses cheveux rouges et se retourna lentement, un léger sourire aux lèvres quelques peu incertain et visiblement embarrassé et dis.

« Vous savez capitaine, si un jour vous avez envie de distraction, je vous jouerai volontiers quelques notes de mon instrument. Vous saurez ou me trouver je pense (il pria très fort en son fort intérieur pour qu'on ne l'envoie pas chercher dans un cas pareille dans l'un des bars qu'il fréquentait assidûment...un peu trop peut-être) ! Sur ce, je me met en route, porté vous bien Taishô ! »

Il franchit alors gauchement la porte du bureau encore soufflé par l'incroyable culot dont-il venait de faire preuve et reprenant sa concentration se dirigea vers la porte du premier district pour commencer le pistage de ses trois nouvelles cibles...

Vraiment...On vît des temps difficiles !Vla que je vais devoir me mettre en chasse de trois Shinigamis !C'est pas une vie ça...Si ça tombe on a même bu un verre ensemble un jour !Pffffff, ba après tous je suis la pourça. Mais avec tous ça j'ai pas fini ma chanson. Et !Un peu de concentration vieux c'’est pas le moment !