[Déplacé] Ayasegawa Yumichika

Le joueur



-Prénom : ~
-Âge : ~
-Expérience RP : plutôt bonne
-Connaissances en matière de Bleach : je suis les scantrads chaque semaine, alors je pense connaître tout ce qu'il y a à savoir
-Personnages préférés : Yumichika (et la onzième division en général), Luppi, Grimmjow (et sa bande de bourrins - sauf Nakim...), Iceringer
-Comment avez-vous connu le forum ? Ca a commencé par huit pages de recherche acharnée sur Google, qui m'ont conduit à Bleach no Sekaï, dont j'ai reçu le mail notifiant sa fermeture... vous devinez la suite.

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Le personnage


-Nom : Ayasegawa
-Prénom : Yumichika
-Race : shinigami
-Âge : inconnu, peut-être une centaine d'années

Motivations du personnage : se battre, bien sûr. La véritable beauté ne se trouve-t-elle pas dans la bataille, quand ne comptent plus que les étincelles provoquées par les chocs des sabres entre eux, et les corps desquels les lames des zanpakutô s'extirpent, teintées du sang de l'ennemi vaincu?
... mais après le combat, bien sûr, il n'est pas vraiment question de rester tel quel : le vainqueur se doit d'être présentable.

-Description Physique : malgré un âge certainement avancé, Yumichika a l'aspect d'un jeune homme de moins d'une vingtaine d'années. Ses cheveux noirs sont coupés en un carré impeccable, et laissent son front dégagé, quelques mèches seulement tombant sur sa pommette gauche. Ses yeux d'un violet très clair, soulignés par d'épais sourcils jolimment dessinés, confèrent à son regard calme une certaine assurance ; son oeil droit est orné de quatre plumes multicolores assez fines [et que personne ne vienne me dire "ah mais nan dans l'anime elles sont rouges et jaunes", l'anime ne partage pas du tout le même sens de l'esthétique que l'auteur]. Enfin, notons que Yumichika a agrémenté l'uniforme des shinigami, le traditionnel kimono et le pantalon de hakama noir, d'un col orange relié à son poignet droit par un ruban de la même couleur.

-Profil psychologique : Yumichika a un sens de l'esthétique très critique, il ne peut supporter la laideur sous aucune de ses formes, ce qui explique le soin extrême qu'il accorde à son apparence, poussant ce perfectionnisme jusqu'au narcissisme. Malgré cela, il n'en demeure pas moins fidèle à l'esprit de sa division : Yumichika aime se battre selon les principes de la onzième, qui interdisent le combat à plusieurs contre un (ce qui inclut de ne pas aller prêter main-forte à l'un de ses compagnons, cette action n'entraînant que déshonneur et humiliation), la fuite devant un combat, peu importe le nombre d'adversaires et leur puissance, et la lâcheté sous toutes ses formes.
Le cinquième siège de la onzième division est un compagnon loyal, mais il possède quelques petits secrets, dont certains, il le craint, pourraient éloigner son ami Ikkaku de lui. Perdre la confiance et le respect de celui auprès duquel il est resté toutes ces années, du Rukongaï jusqu'au Seireitei, est un risque qu'il préfère ne pas prendre.

-Zanpakutô : un zanpakutô portant le nom de Fujikujaku
Shikaï : lorsque Fujikujaku passe en Shikaï (à l'appel "Fleuris"), sa lame se courbe et se scinde en quatre, transformant ainsi le katana en une espèce de faucille. Généralement, Yumichika ne libère pas plus loin le pouvoir de son zanpakutô : en effet, en fonction de l'accord tacite des membres de sa division, qui est de n'avoir que des zanpakutô de type offensif, il a toujours tenue secrète la véritable propriété de Fujikujaku, de crainte des réactions d'Ikkaku et du capitaine Zaraki. Il peut en réalité faire disparaître les lames de son sabre, qui prennent la forme de plumes de paon brillant fortement ; Yumichika est alors capable d'absorber l'énergie spirituelle de ses adversaires, ce qui semble lui permettre de refermer les blessures qui lui ont été infligées.

Histoire : Yumichika est originaire du Rukongaï, ce lieu où sont réunies les âmes après leur transfert au Soul Society, et l'on ignore tout de sa vie antérieure. Il semble connaître Ikkaku depuis longtemps, étant donné qu'ils cheminaient déjà ensemble lors de leur rencontre avec Zaraki Kenpachi. Rencontre décisive, puisqu'elle est à l'origine de leur venue au Seireitei et de leur incorporation aux armées de la cour - on suppose qu'ils rejoignirent directement la onzième, sans savoir s'ils durent avant cela passer par l'académie des shinigami, le capitaine Zaraki ayant très bien pû décider de les accepter immédiatement dans ses rangs. Yumichika devint ainsi le cinquième siège de sa division, ce rang cachant un niveau bien plus élevé qui, en d'autres circonstances, lui permettrait sans doute de prétendre au poste de vice-capitaine - seulement, Ikkaku occupant le troisième siège, son ami doit se contenter du chiffre ressemblant le plus à un trois.
Lors de l'intrusion du groupe d'Ichigo au Seireitei, Yumichika affronta Shiba Ganju et se retrouva au tapis après avoir reçu un feu d'artifice en pleine tête - qui, heureusement pour lui, n'abîma pas le visage dont il était si fier. Par la suite, ayant retrouvé ses proches de la onzième, ils s'allièrent aux âmes errantes et n'hésitèrent pas à se battre contre d'autres shinigami, illustrant ainsi leur passion pour le combat. Yumichika fut pour la première fois contraint de révéler la vraie nature de son zanpakutô, face à Hisagi Shûhei, qu'il terrassa plutôt facilement après ça ; cependant, malgré le fait que ceux de la onzième raffolent des combats à mort, il laissa la vie sauve à son adversaire.
Plus tard, après la trahsion du Gotei 13 par trois capitaines, et la venue sur Terre des soldats d'Aizen Sôsuke appelés Arrancar, Yumichika fit partie du groupe de shinigami envoyés pour protéger la ville de Karakura, en compagnie de Madarame Ikkaku, Abarai Renji, Kuchiki Rukia, Matsumoto Rangiku et le capitaine Hitsugaya Tôshiro. Depuis, lui et Ikkaku squattent honteusement logent chez la famille Asano.

Post RP :

Dès le lever du jour, les cris de guerre et les chocs métalliques propres aux sabres qui se heurtent emplissaient les quartiers de la onzième division. Ces shinigami ne s'entraînaient pas d'arrache-pied dès le matin pour faire honneur au Seireitei, ni même à leur division, loin de là : il s'agissait simplement de leur activité favorite, et même si certains à cette heure-ci préféraient encore roupiller ou boire un coup, il leur était parfaitement impossible de mener jusqu'au bout ces saines occupations sans, à un moment ou l'autre, se jeter sur celui qui leur faisait face, zanpakutô en main. Un rien suffisait pour donner matière à une rixe : une parole vexante, une coupe de sake ravie des mains de son buveur, un regard de travers, une odeur de pied un peu trop prononcée... on n'était pas trop regardant, à la onzième. Enfin, ça dépendait de qui...
Yumichika tranchait radicalement avec les hommes de sa troupe : là où tous étaient considérés comme des brutes épaisses, lui portait un soin extrême à son apparence. Cela ne faisait pas de lui quelqu'un de faible pour autant : en dépit de son attitude maniérée, Yumichika possédait un niveau certainement supérieur à celui d'un cinquième siège ordinaire, bien qu'il se contentât parfaitement du rang qui lui avait été attribué. La plupart du temps, les shinigami fraîchement débarqués à la onzième division ne le prenaient pas au sérieux, tout comme ils trouvaient grotesque de simplement envisager que leur vice-capitaine puisse n'être qu'une gamine, aux cheveux roses de surcroît ; généralement, une petite humiliation publique, comme une défaite à cinq contre un, suffisait à leur faire comprendre qu'il valait mieux ne pas s'arrêter à l'apparence physique.

Justement, ce matin-là, alors qu'il se dirigeait vers l'un des dôjô de la capitainerie, Yumichika passa devant un groupe d'hommes qui, visiblement, vidaient les dernières bouteilles d'une soirée plus que prolongée. Au premier sifflement moqueur qui fusa à son intention, il s'arrêta net et se tourna vers eux, ses plumes colorées frémissant au bout de ses cils. A première vue il demeurait impassible, mais si les autres avaient été moins saouls, ils auraient remarqué la façon dont il les dévisageait et n'auraient pas poussé plus avant la provocation.

"J'savais pas qu'on avait des gonzesses ici ! s'exclama l'un de ces hommes, éclatant d'un rire gras que ses comparses imitèrent aussitôt, plus par instinct que parce qu'ils avaient réussi à comprendre les mots à peine articulés qui étaient sortis de sa bouche, Tu veux pas v'nir t'asseoir avec nous, ma jolie ?"

Là, la plupart des épaves reçurent le signal d'alarme que leur envoyait leur cerveau et se turent - ils n'avaient pas peur, mais se cogner contre quelqu'un de sobre quand on était bourré n'était pas spécialement amusant. Yumichika plissa les yeux, toisant l'insolent d'un regard dédaigneux. L'autre, cette fois-ci, le remarqua : il se leva péniblement, alourdi par l'alcool, et tituba jusqu'au cinquième siège, dans la direction duquel il brandit son zanpakutô ; il ne parvenait pas à le maintenir droit, mais son geste était toutefois plus assuré que ne le laissait présager son état.

"Quoi, qu'est-ce ' t'aaas à m'regarder comme ça ? lança-t-il d'une voix pâteuse, T'es pas con-contente pass' que j'dis qu'les gonzesses ont rien à foutre là !
- Tu empestes, répliqua calmement Yumichika en fronçant joliment les ailes de son nez, A tel point que je répugnerais presque à ce que mon Fujikujaku te touche."

L'homme face à lui cria vaguement quelque chose que personne ne comprit, mais qui pouvait être traduit comme un traditionnel "j'vais t'latter la gueule", très répandu au sein de cette division, puis se jeta en avant. Il n'avait pas fait deux pas que le sang sembla soudain jaillir de sa poitrine, et il s'effondra face contre terre.

"J'ai dit "presque", commenta Yumichika en essuyant soigneusement la lame de son katana avec un mouchoir, qu'il laissa ensuite tomber sur le corps du perdant quand il reprit son chemin, Ôtez-le de là, il enlaidit le passage."

Il s'éloigna, peu soucieux d'avoir été obéi ou non : si ce type était encore à cet encroit la prochaine fois qu'il repasserait, il les tuerait peut-être, tant pis pour eux.