Esaac Van Pelt

Le joueur

- Prénom : -
- Âge : 20 ans
- Expérience RP : un an de RP Bleach
- Connaissances en matière de Bleach : scantrads à jour et anime de loin... de très, très loin
- Personnage(s) préféré(s): les bourrins
- Comment avez-vous connu le forum ? =P
- Raisons pour lesquelles vous souhaitez incarner ce personnage : Il a été inventé depuis un moment déjà, mais je n'ai jamais tenté de le jouer en RP alors que je l'aime bien. Il est bourrin sur les bords et pas très poli, poster avec lui promet donc d'être assez reposant =P

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Le personnage

Nom : Van Pelt
Prénom : Esaac
Race : Arrancar (Numeros)
Âge : à peu près un siècle


Description physique : Esaac a l'apparence d'un jeune homme d'une vingtaine d'années à l'air plutôt sympathique. Sans être d'une grande beauté, ses traits sont agréables : d'épais sourcils soulignent ses yeux d'un rouge orangé, légèrement en amande, son nez est droit et ses narines fines. Il sourit assez souvent, ce qui lui donne un air un peu idiot en certaines circonstances. Ses cheveux d'un roux flamboyant sont en permanence ébouriffés ; Esaac les porte courts, rebiquant légèrement sur sa nuque, à l'exception de quelques mèches plus longues masquant parfois la partie droite de son visage. Le fragment de masque qu'il lui reste recouvre son visage à gauche de sa joue à son front ; il forme une sorte de "2" cabossé, ce qui fait que l'oeil d'Esaac, sous le crochet, reste dégagé, tandis qu'une plaque osseuse part en arrière, cachant ainsi son oreille ; pour finir, deux énormes crocs pointent vers l'avant.
Esaac n'a pas une carrure spécialement imposante, sa taille frôlant tout juste le mètre quatre-vingt, mais les muscles qu'il exhibe sont suffisamment développés pour lui donner l'allure athlétique. Comme tous les Arrancars s'étant rangés sous la bannière de Sôsuke Aizen, ses vêtements sont blancs. Il porte en haut un manteau sans manches long jusqu'au genou, au col noir et à la doublure de la même couleur, ouvert en permanence pour montrer le trou de Hollow qui creuse son torse. Son pantalon est le hakama dont sont affublés nombre de ses congénères, ceint aux hanches par une épaisse ceinture de tissu noir dans laquelle il passe le fourreau de son zanpakutô ; quand il marche, il garde souvent ses mains enfoncées dans ses poches. Aux pieds : chaussettes noires et sandales blanches.





Profil psychologique : le plus important à savoir sur Esaac, c'est que celui-ci aime se battre. Bien sûr, c'est le cas de la plupart des Arrancars : en dépit de l'apparence humaine qu'ils ont acquise, beaucoup ne sont pas capables de réfréner leurs instincts primaires. Esaac appartient à cette catégorie d'individus qui, non seulement règlent la majeure partie de leurs problèmes par la violence, mais qui en ont en plus fait un véritable passe-temps. On s'ennuie? Hey, et si on se frittait pour passer le temps? — en attendant les ordres dans les grands couloirs vides de Las Noches, il n'y a pas grand-chose d'autre à faire...
Cela ne fait pas non plus d'Esaac une brute épaisse. Il est capable de réfléchir, en certaines circonstances. Par exemple, si un combat a de grandes chances de lui ôter la vie, il ne se ruera pas seul dans la bataille. Le seul soutien qu'il accepte est celui de ses deux comparses, et uniquement en certaines circonstances : quand ils étaient encore de simples Menos, ils avaient mis au point une stratégie de chasse reposant sur les capacités qui les caractérisaient. Les combats à un contre un étaient avant tout une distraction. Esaac n'est pas quelqu'un de très sérieux : entre manger et se battre, peut-être aussi discuter un peu avec ses compagnons, il n'y a pas grand-chose d'autre qu'il fasse.
Il n'apprécie pas la solitude, aussi ne ressent-il jamais le besoin de s'éloigner de son groupe pour se retrouver un peu seul : il a besoin d'eux comme ils ont besoin de lui. Sans être antisocial, il ne recherche pas la compagnie des Arrancars extérieurs à sa "famille" : il acceptera leur présence près de lui, mais n'ira jamais au devant d'eux. Concernant ses supérieurs hiérarchiques, Esaac affronterait volontier un Espada un de ces quatre, mais il n'en a malheureusement pas encore le niveau... Quant aux shinigami renégats qui les dirigent, s'il fait montre d'obéissance vis-à-vis d'eux, Esaac n'en demeure pas moins méfiant : il s'agit de leurs ennemis naturels, et quelques que puissent être leurs intentions, son instinct le met en garde contre eux.
Esaac n'a pas de mal à parler. Sans être un grand bavard, il n'a pas de mal à se faire une place dans la conversation - ceci étant surtout du à sa tendance à parler fort. Sa voix n'a cependant pas un timbre désagréable. Pour conclure, ajoutons que cet Arrancar s'emporte facilement quand on le titille, usant alors autant de son zanpakutô que d'un vocabulaire des plus colorés.

Zanpakutô : le nom du zanpakutô d'Esaac est Desgarrada Garganta [gorge déchirée en Espagnol]. Il s'agit d'un katana long de soixante-dix centimètres ; des bandes de soie rouges, parfois déchirées, sont enroulées autour de sa poignée, et sa garde est une plaque métallique de forme ovale, ornée d'une gravure représentant un oiseau, stylisé à la manière des estampes japonaises, à la tête rejetée en arrière.
Resureccion : la libération se fait à l'appel : « Siffle ! » L'une de ses anciennes ailes réapparaît dans le dos d'Esaac, mais elle lui est devenue encore plus inutile qu'avant pour voler, maintenant qu'il maîtrise suffisamment bien son reiatsu pour se déplacer dans les airs à sa guise. En revanche, elle lui assure une protection supplémentaire quand il la ramène devant lui à la façon d'un bouclier : sa membrane bénéficie aussi de son hierro, la peau naturellement renforcée des Arrancars. De plus, l'extrémité de certains des os de son aile sont tranchants comme des griffes. Esaac peut également s'en servir pour frapper.
Les crocs d'Esaac se reforment et s'allongent devant son visage, lui faisant retrouver son "bec". Une plaque osseuse, rattachée à son trou de Hollow, recouvre entièrement son cou. C'est ainsi qu'Esaac récupère son pouvoir de Menos : il peut à nouveau émettre ce son strident qui lui permettait de sonner les adversaires contre qui il le dirigeait ; pour cela, il concentre son reiatsu dans le cri qu'il pousse. Cette technique n'est, bien sûr, pas imparable, et ceux qui en sont victimes ne restent pas non plus groggy tout le temps que dure le combat. Il s'agit surtout de provoquer chez l'ennemi un déséquilibre qui ralentira ses mouvements et altérera son rapport aux distances, diminuant ainsi la précision de ses attaques et sa capacité à esquiver les coups qui lui sont portés. Esaac peut faire varier la puissance de ce cri. Il n'utilise que rarement son plein potentiel, compte tenu du fait que ses cordes vocales pourraient se déchirer s'il y allait trop fort.


Histoire : Autrefois, quand Esaac était un humain, la vie qu'il menait excluait tout phénomène paranormal. Il ne croyait pas aux fantômes et à toutes ces histoires à dormir debout qui, à ses yeux, ne servaient qu'à faire parler les vieilles femmes. C'est du moins ce qu'il prétendait... En vérité, depuis l'enfance, il lui arrivait de croiser des personnes bizarres avec une chaîne dans la poitrine, mais aucune ne lui avait jamais adressé la parole, il n'y avait pas prêté plus d'attention que ça : il ne s'était pas trouvé suffisamment près de ce genre d'individus pour que leur présence lui paraisse déplacée, anormale. Ce n'est qu'arrivé à l'âge adulte qu'il commença à voir des Hollows. Bien qu'il ne les perçut jamais distinctement, il devinait parfois des formes floues, souvent sur les toits des maisons, comme si quelque chose s'était mis là pour surplomber la foule qui marchait le long des rues. C'est peut-être en raison de son talent pour distinguer, même un peu, la présence des esprits, que l'humain qu'était alors Esaac fut pris pour cible par un Hollow.
Sa mort n'eut rien d'exceptionnel, du moins pour le commun des esprits. Ses semblables, en revanche, furent terrifiés de voir soudain le corps de ce jeune homme rouler sur le pavé, le corps mutilé comme s'il s'était fait attaquer par une bête sauvage. En pleine ville! Il n'était cependant pas encore mort à ce moment-là : son âme avait été arrachée à son enveloppe charnelle, certes, et sa chaîne du karma pendait lamentablement dans le vide, mais le jeune homme tentait toujours d'échapper au monstre qui avait décidé d'en faire son déjeuner. Il commença par se mettre à courir, mais la créature le rattrapait en un bond et l'envoyait valser d'un coup de patte, exactement comme un chat jouant avec une souris.
C'est alors qu'apparut un shinigami.
Dès qu'il l'aperçut, l'humain qu'était Esaac reconnut en lui son sauveur. Il portait des vêtements comme il n'en avait jamais vu, sans doute de style oriental, et tenait un étrange sabre dans sa main. Sans accorder un regard au fantôme couvert de sang qui se relevait difficilement, il se rua à l'assaut du monstre. Le combat fut alors engagé, et les deux entités spirituelles ne prêtèrent plus trop attention à Esaac, lequel, s'il ne s'était écarté à temps, aurait probablement était victime d'un coup de sabre perdu. Terrifié, il profita de cette diversion inattendue pour prendre la fuite.
Il courut ce qui lui parut des heures, jusqu'à ce qu'autour de lui il ne reconnaisse plus le paysage. Son moignon de chaîne battait contre sa poitrine au rythme de sa course, lui rapelant qu'il ne s'agissait pas d'un cauchemar. Quand il s'arrêta, la nuit était tombée. Le premier réflexe du jeune fantôme fut de chercher un abri pour la nuit. Le vent se rafraîchissait, les nuages étaient bas à l'horizon : l'averse ne tarderait plus. Les premières gouttes de pluie qui tombèrent traversèrent Esaac sans le mouiller, mais il n'y prit pas garde sur le moment. Après avoir marché un peu, il atteignit un village. Il n'y avait aucune lumière aux fenêtres, mais il se risqua quand même à frapper à la porte de la première maison devant laquelle il passa. Alors qu'il abattait son poing contre la cloison de bois, muet d'horreur, il vit sa main disparaître! Il la ramena aussitôt à lui et l'inspecta scrupuleusement pour s'assurer qu'aucun de ses doigts de manquait à l'appel ; après quoi, il retenta l'expérience, craintivement d'abord, puis il passa carrément tout son corps à travers la porte. Il se retrouva alors à l'intérieur de la maison. L'obscurité qui y régnait était totale, il ne voyait absolument pas où il mettait les pieds, mais quelque chose lui disait qu'il ne renverserait rien. Il trouva un fauteuil et choisit de s'y installer pour la nuit. Là, calé contre un dossier qu'il ne sentait que très confusément contre son dos, il commença à réfléchir à sa situation.
Au petit matin, il avait à peu près admis l'idée qu'il était mort, bien que cela ne l'enchantât guère. Délaissant le toit qui l'avait abrité quelques heures d'un averse qui ne pouvait plus rien lui faire, il se remit en route sans trop savoir où aller. Rentrer chez lui ne lui disait trop rien, en dépit de la curiosité un brin morbide qu'il éprouvait pour son enterrement futur. Seulement chez lui, il y avait peut-être encore ce monstre et cet homme bizarre, alors mieux valait ne pas de prendre de risques inutiles et mettre de la distance entre eux et lui.

C'est ainsi que le fantôme qu'était alors Esaac erra sur Terre pendant quelques années. Sa condition d'ectoplasme ne lui déplaisait pas tant que ça : il pouvait voyager gratuitement, ne ressentait plus ni la faim ni le froid... Il y avait bien ce bout de chaîne enfoncé dans sa poitrine qui lui faisait un peu mal de temps en temps, mais elle s'émiettait de plus en plus vite, alors ce problème serait bientôt résolu.
Le jour où il perdit son coeur, Esaac crut mourir pour de bon. La douleur qu'il ressentit lorsque les derniers maillons de sa chaîne commencèrent à s'entre-dévorer était intolérable, et les hurlements qu'il poussait ne l'apaisaient pas. Ses cris se transformèrent en immondes gargouillis quand il commença à cracher une substance, blanche et épaisse, qui recouvrit tout son visage, avant de s'étendre sur le reste de son corps. La douleur était alors telle qu'Esaac crut devenir fou. Il n'y avait plus rien d'autre qui exista.
Soudain, la douleur se calma. Le Hollow ouvrit lentement les yeux et regarda autour de lui. Ce n'était plus le même endroit que celui où il se trouvait auparavant. Il bougea. Son corps lui parut plus lourd, mais ô combien plus puissant! Il n'était plus la proie, il le sentait à présent : il était devenu le chasseur. Pour la première fois depuis longtemps il avait faim, mais ce n'était pas son ventre, c'était le trou dans sa poitrine qui le poussait à se nourrir. Il huma l'air. Des âmes se trouvaient à proximité, aussi sans plus attendre alla-t-il faire son premier repas.

Au cours des décennies qui suivirent, ce Hollow dévora un grand nombre d'âmes, en commençant tout d'abord par les simples fantômes, avant de s'attaquer aux être humains, et à l'occasion aux shinigami ; puis il en arriva au stade où cela ne lui suffisait plus. C'est à ce moment-là qu'il passa un nouveau cap de son évolution. Ses très nombreux repas lui avaient permis d'augmenter en force, sa taille avait au moins triplé et son appétit aussi ; les proies qui l'intéressaient désormais, c'étaient les autres Hollows, ses propres congénères. Ce cannibalisme ne le dérangea pas plus que ça : son sens moral s'était évaporé en même temps que son coeur. Petit à petit, la faim qui le guidait depuis le début devenait plus importante, jusqu'à ce qu'Esaac ne puisse plus penser à rien d'autre. Manger, manger, manger... Plus rien d'autre ne comptait pour lui. Ainsi, sans qu'il s'en rende vraiment compte, il devint un Menos Grande, c'est-à-dire un amas de Hollows qui avaient fusionné entre eux et formaient un gigantesque monstre de bien trente mètres de hauteur ; une sorte de long voile noir déchiqueté aux pieds le recouvrait entièrement, et son masque était affublé d'un long nez pointu plein de trous, tout comme les griffes qui prolongeaient ses doigts. Le Gilian déchira une partie du ciel terrestre et s'enfonça dans le monde intermédiaire du nom de Hueco Mundo, l'antre des Hollows. Il y vécut un certain temps parmi ses semblables cannibales, se nourrissant sans arrière-pensée de congénères qui lui ressemblaient comme deux gouttes d'eux. Il savait d'instinct qu'il ne devait surtout pas s'arrêter, qu'il devait en ingurgiter le plus possible jusqu'à ce que... il ignorait totalement jusqu'où cela le mènerait, il le faisait et c'était tout. Dévorer les autres, c'était aussi se préserver. Il ne voulait pas mourir. Chaque jour qui passait, sous le ciel d'un noir d'encre du monde creux, le rendait un peu plus fort et creusait le fossé qui le séparait des autres Menos Grande. Comme il était différent d'eux, il finit par réussir à se détacher d'eux. Ainsi commença sa longue marche à travers le désert de sable blanc.
Il ne fut pas seul très longtemps. Il n'avait pas encore acquis sa forme finale d'Adjuchas lorsqu'il fit la rencontre de deux autres Menos, à première vue au même stade d'évolution que lui. L'un d'eux possédait une longue queue qu'il portait relevée au-dessus de sa tête, prêt à frapper de la lame qui avait poussé à son extrémité. Tout aussi affamé l'un que l'autre, ce Menos et Esaac se jetèrent l'un contre l'autre et engagèrent le combat. Ils se battirent un bon moment avant de s'affaler sur le sable, à bout de forces ; aucun vainqueur ne pouvait être désigné. Le troisième individu, lui, avait observé toute la scène très calmement, sans intervenir. Quand les combattants s'arrêtèrent, il se contenta de se rapprocher d'eux et d'attendre à leurs côtés qu'ils aient fini de récupérer. Son évolution paraissait un peu plus avancée que la leur, et il possédait aussi un esprit plus pratique : afin d'augmenter leurs chances de survie respectives, il leur proposa de former un groupe, au moins le temps nécessaire à l'acquisition d'une puissance qui leur permettrait par la suite de se débrouiller seuls. L'idée était tentante et obtint l'unanimité, d'autant plus que rester ensemble permettrait à Esaac de garder son adversaire sous la patte. Il poursuivit donc sa route en compagnie de Netaly et Gleb, lequel préfèrait abreuver ses nouveaux compagnons de conseils plutôt que de prendre lui-même les décisions.

Adjuchas, Esaac possédait deux ailes dorsales, plus proches de celles d'un ptérodactyle que de celles d'un oiseau : une solide membrane était tendue entre les articulations des os à nu. Son poids ne lui permettait pas de vraiment voler avec ces appendices, mais s'il prenait son élan et s'élançait dans le vide, il pouvait planer à une certaine hauteur pendant quelques minutes. Quand il ne s'en servait pas, il gardait ses ailes repliées sur son dos et ses flancs, lui assurant ainsi une protection supplémentaire en cas d'attaque. Le reste de son anatomie ressemblait plus à celle d'une sorte de reptile quadrupède qu'à un volatile, bien que ses membres antérieurs soient pourvues de serres acérées. Une queue d'à peu près un mètre cinquante ondulait derrière lui sans jamais toucher le sol. Une crinière rouge recouvrait son dos jusqu'entre ses omoplates.
Pour finir, son masque, qui recouvrait alors entièrement son crâne, pouvait faire penser à la tête d'un oiseau, car les longs crocs qui se profilaient hors de sa gueule étaient inclinés de telle sorte vers l'avant que de loin, Esaac donnait l'impression d'avoir un bec. Il possédait un pouvoir particulier : il pouvait émettre un cri strident qui plongeait dans un état de choc tous ceux contre lesquels il était dirigé. Pour chasser, cela s'avéra souvent utile pour immobiliser les proies qui avaient la fâcheuse manie de vouloir s'accrocher à la vie.
Il arriva qu'au cours de leurs pérégrinations leur groupe tombe sur un Hollow qui, dans l'espoir de se voir épargné, leur révéla l'existence de Las Noches, le palais "blanc comme la lune et long comme les semaines" dans lequel les Arrancars avaient élu demeure. Bien sûr, Esaac et les autres avaient déjà entendu parler de ces Hollows ayant arraché leur masque pour obtenir des pouvoirs de shinigami, et pour tout dire, le gain de pouvoir obtenu grâce à ce procédé les intéressaient un peu. Après avoir rapidement avalé leur informateur, ils se mirent en marche dans la direction qu'on leur avait indiqué. Si ce que leur repas leur avait dit était vrai, il leur serait possible, à eux aussi, de devenir des Arrancars. Ils ignoraient ce qui les attendait réellement une fois qu'ils auraient rejoints ce palais, mais ils étaient trop curieux pour s'attarder sur ce genre de considérations — à l'exception peut-être de Gleb, qui émit timidement l'idée qu'à mettre les pieds dans un nid d'Arrancars ils risquaient fort de se faire dévorer.
Sur place, on leur permit d'arracher leurs masques et d'accéder au rang d'Arrancars. Tous trois prirent forme humaine ; c'est ainsi qu'Esaac se rendit compte que Netaly n'était pas, comme il le croyait, un mâle... On leur fournit des vêtements, blancs comme presque tout ce que contenait el Hueco Mundo, et on les mit au courant de la hiérarchie établie à Las Noches. Ils appartenaient à la catégorie des Numeros, c'est-à-dire des Arrancars ne possédant pas de statut spécifique ; ils prenaient leurs ordres des membres de l'Espada, composé des dix Arrancars les plus puissants du palais ; enfin, leur maître à tous était un shinigami. Tous trois s'étranglèrent presque en l'apprenant. Un shinigami? Un de ces hommes en noir qui traquaient ceux de leur espèce? Un ennemi naturel? Ce n'étaient pas une plaisanterie, aussi durent-ils l'accepter, bien qu'à contre-coeur. Plus tard, quand leur maître rejoindrait définitivement leur monde s'adresserait à eux depuis son trône, ils reconnaîtraient son autorité et, comme les autres, lui feraient voeu d'allégeance.

Un peu moins de deux ans après leur arrivée, le traître Sôsuke Aizen s'enfuit de la Soul Society, entraînant avec lui deux autres capitaines de division. Il ramenait avec lui le Hôgyoku, la fameuse perle noire permettant de créer des Arrancars, tout en augmentant les chances que la transformation réussisse. Grâce à cet artefact, de nombreux éléments vinrent grossir ses troupes. L'Espada fut remodelée, envoyant ses anciens membres croupir dans les sous-sols du nom de Tres Cifras. Esaac et ses comparses restèrent de simples Numeros.
À présent que la guerre a été déclarée entre les deux camps, la grande bataille opposant les shinigami aux Arrancars n'est plus qu'une question de mois.
Esaac l'attend avec impatience.

Post RP :

C'était bien connu, l'union faisait la force ; la supériorité numérique était un avantage non négligeable qui apportait souvent la victoire, sans compter qu'on était mieux en compagnie que seul dans son coin. Bien sûr, cela n'empêchait pas un petit duel de temps en temps, juste un contre un : il ne fallait pas oublier de se faire plaisir.
Pour la première fois depuis longtemps, Esaac n'était pas avec Gleb et Netaly. D'ordinaire, c'était cette dernière qui se trompait de couloir au moment de sortir casser la croûte dans le désert et finissait par tourner en rond dans le palais tandis que Gleb et lui chassaient de leur côté, et quand ils la retrouvaient un peu plus tard, elle était tellement affamée et en pétard qu'un combat était invariablement engagé entre elle et Esaac, sous l'oeil las de leur compagnon, pour qui ils restaient deux gamins passant leur temps à se chamailler. Enfin pour l'instant, Esaac arpentait seul l'un des très longs et très blancs couloirs du palais, parce que ce jour-là, c'était lui qui s'était trompé de direction. Le fait que Gleb ne lui emboîte pas le pas aurait dû lui mettre la puce à l'oreille, mais il était trop fier pour admettre qu'il ait pu se tromper — que Netaly ait raison, surtout, l'empêchait de revenir en arrière. Du coup, non seulement il avait toujours faim, mais en plus cela l'énervait de ne pas trouver de sortie dans ce labyrinthe sans fin. Il avait entendu dire que les couloirs du palais étaient amovibles, mais il ne lui paraissait pas possible que quelqu'un les fasse se déplacer sans raison, juste pour s'amuser — ou plutôt il l'espérait, parce que si c'était le cas, il n'était pas près de s'y retrouver.
Au bout d'une heure, il n'était pas plus avancé, et les quelques murs qu'il avait endommagé au passage ne l'avaient pas tellement soulagé. Pour le groupe de Numeros qui lui rentra dedans, le moment était on ne peut plus mal choisi. Ils étaient cinq en tout, qu'Esaac avait déjà croisés mais dont les noms lui échappaient. Parmi eux, il n'y en avait un qui eut pu l'inquiéter, mais cet Arrancar-là, contrairement à ses comparses, ne semblait pas spécialement intéressé par son cas : les mains dans les poches de son hakama et ses cheveux noirs mi-longs se balançant au rythme de sa marche, il ne daigna pas baisser sur lui ses yeux d'un gris métallique quand il passa à sa hauteur ; Esaac, en revanche, le suivit du coin de l'oeil : ce type était fort, il pouvait le sentir même sans que celui-ci combatte. Deux autres membres du groupe passèrent sans lui chercher querelle, mais sans le quitter des yeux : bien que personne ne présentât alors de signes d'hostilité, la prudence était de mise lorsqu'on croisait un congénère qui n'appartenant pas à la même "meute" que soi.
Ce furent les deux derniers Numeros qui posèrent problème. Au lieu de suivre les autres, ils se postèrent autour d'Esaac, lui coupant ainsi toute échappatoire. Un sourire malveillant étira les lèvres de celui qui lui faisait face, dévoilant lentement deux canines proéminentes. Esaac fronça les sourcils. Allons bon, il allait devoir se battre le ventre vide? C'était pas drôle, ça. Enfin bon, puisque leurs intentions étaient claires... Poussant un soupir, il pencha sa tête d'un côté puis de l'autre pour faire craquer sa nuque et, s'étant tourné de façon à avoir les deux Arrancars dans son champ de vision, il lança :

« Si vous avez besoin d'un câlin, c'est pas l'moment, j'suis pas d'humeur à materner. »

La réponse à sa provocation ne se fit pas attendre. Celui qui avait souri dégaina son zanpakutô très vite et, d'un sonido, apparut juste devant Esaac pour l'abattre sur lui. Ce dernier n'était pas lent non plus, aussi parvint-il à tirer son propre sabre de son fourreau pour parer l'attaque. Son adversaire le dépassait d'au moins deux têtes et sa musculature, sous la fine tunique blanche, était impressionnante, mais en terme d'énergie spirituelle cela ne lui était d'aucune utilité : Esaac ne ploya pas sous le poids que l'autre exerçait sur sa lame et parvint à le repousser, juste à temps pour se baisser et ainsi éviter le coup d'épée que lui réservait le second Arrancar. Si Esaac ne possédait pas une force hors du commun pour un Numeros, il ne s'en débrouillait pas moins, et se défendre contre deux types de ce niveau n'était pas impossibles pour lui ; il n'aurait peut-être pas eu autant de chance face à celui qui l'avait doublé tout à l'heure... Le géant repartit à l'assaut, obligeant cette fois-ci Esaac à plonger sur le côté pour esquiver, tout comme l'autre Arrancar qui se trouvait dans la trajectoire de son comparse. Avant que le plus costaud des deux ne se soit complètement retourné, Esaac était passé derrière lui. La lame de son zanpakutô déchira le dos de sa tunique et passa à travers son hierro, ouvrant une large plaie dans le flanc de son adversaire qui y porta aussitôt sa main pour en retenir le sang. Le Numeros roux n'eut pas le temps de se réjouir de cette blessure : son sabre quittait à peine les chairs de son adversaire qu'il lui fallait de nouveau parer un nouveau coup. Seulement cette fois, alors qu'ils poussaient leurs épées l'une contre l'autre, l'une des mains de son opposant lâcha la poignée de son arme pour s'emparer prestement du bras d'Esaac.

*Merde !*

L'énorme poigne de celui qu'il avait blessé se plaqua violemment contre l'arrière de son crâne. La chaleur que dégageait sa paume ne laissait aucun doute : il s'apprêtait à lui défoncer la tête d'un cero. Là, c'était mal barré.
Quand le rayon d'énergie brute fusa, répandant une lumière rouge aveuglante dans cette partie du couloir, Esaac ressentit une douleur vive quelque part dans le dos et se retrouva projeté sur le sol sans que son adversaire lui fasse obstacle. Se redressant, il aperçut l'imposant Arrancar encastré dans le mur, les vêtements roussis, tandis que l'autre était à terre, tenu en respect par le zanpakutô d'une fille de petite taille aux cheveux noirs ébouriffés. Cette dernière tourna la tête dans sa direction, un sourire narquois aux lèvres.

« Et c'est par une larve pareille que t'étais immobilisé ? Mais quelle buuuuuurne ! le railla-t-elle.
— Netaly, la ferme ! grogna Esaac en lui jetant un regard mauvais.
— Vous n'allez pas recommencer..., » soupira Gleb qui arrivait, la main gauche encore relevée.

C'était visiblement lui dont le cero avait éjecté le géant et dévié l'attaque de ce dernier. Il s'approchait d'un pas mesuré et regardait autour de lui comme s'il voulait constater les dégâts qu'il avait pu causer. Un seul de ses yeux, d'un doux noisette, était visible, le second disparaissait dernière l'espèce de monocle qu'était son fragment de masque de Hollow. Il dévisagea ensuite Esaac d'un air navré, sans que celui-ci sache s'il lui reprochait d'avoir causé des problèmes en son absence, ou s'il lui en voulait parce qu'il avait été obligé de lui prêter main-forte — comme il s'agissait de Gleb, Esaac estimait que ça n'était pas humiliant. Concernant Netaly, en revanche...

« J'en fais quoi ? demanda cette dernière en appuyant la pointe de son zanpakutô contre la gorge de celui qu'elle gardait à terre, Je le tue ?
— Fais-en c'que tu veux, moi j'vais grailler, fit Esaac en remettant son sabre dans son fourreau et ses mains dans ses poches.
— Laisse-le là, répondit Gleb avec un haussement d'épaules, Il y a bien quelqu'un qui finira par venir les chercher... »

La petite Numeros acquiesça et donna un bon coup de pied dans la tête de l'autre Arrancar, pas vraiment pour être sûre qu'il ne bougerait pas d'ici, juste parce qu'elle aimait bien faire ça. Gleb roula des yeux et ils rejoignirent Esaac, lequel était parti sans les attendre. Allez, le bon côté des choses, c'était que maintenant ses amis allaient l'emmener manger... S'il n'avalait pas quelque chose vite fait, il ne répondrait plus de rien.


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Questionnaire :

1/ Que penses-tu de ton supérieur hiérarchique? D'Aizen-sama?... Ses décisions sont justes, je suppose. C'est notre maître, on n'a pas à remettre en cause son autorité de toute façon.
2/ À quoi penses-tu quand tu te lances dans un combat? Eh, moi j'pense pas, je cogne!
3/ Qui sont tes proches et que penses-tu d'eux? Netaly m'éneeerve, c'te morveuse qui s'imagine pouvoir me foutre la pâtée! Elle va voir! Ah, et Gleb, parfois un peu chiant, mais bon... c'est Gleb, quoi.
4/ Quelle aurait été ta profession dans la vie réelle? Pfff, j'sais pas. Un truc pas trop chiant pour lequel on me demanderait pas d'réfléchir.
5/ Est-ce que tu aides les grand-mères à traverser la rue? Non, j'les bouffe. *grand sourire*
6/ Est-ce que tu trouves que Rupi a un joli cul? Parce que vous pensez que j'mate les fesses de ce type?!
7/ Pour ou contre le port du string sous le hakama? Alors là, rien à foutre...
8/ Avec quel personnage pourrais-tu imaginer avoir une aventure (et plus si affinités)? Huuum... rappelez-moi quels sont les bons coups du manga?
9/ À qui botterais-tu volontier l'arrière-train? N'importe lequel des membres de l'Espada!
10/ Y a-t-il quelqu'un que tu protégerais au péril de ta vie?... non. J'traîne pas avec des gens qui seraient pas foutus de sauver leurs miches tous seuls.
11/ À quoi rêves-tu la nuit? À rien. J'oublie au réveil.
12/ Quelle chanson te caractérise le mieux? Au pif, Hijo de la luna de Mecano.
13/ What's your favorite color? - Blue! No no, red! AAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaah...! And that is the correct answer, guys.

Cette fiche a été postée finie et attend les commentaires de mes collègues XD

Gniiiii XD